Laissez moi vous présenter Bertha… qui justement s’est allait!
Bertha, c’est le nom que j’ai donné à mon juge interne, vous savez c’est ce dictateur personnel qui vous critique en permanence et vous assène les pires insanités sur vos capacités, votre façon de vous comporter ou même vos réussites qui ne sont jamais à la hauteur. Jusqu’à ce jour Bertha était plutôt bien logée chez moi: elle avait une chambre à demeure, était nourrit et blanchit et se comportait en monarque absolu. Depuis toujours j’avais l’impression que je lui devais le gite et le couvert. Mais, quelques ouvrages sur la créativité et pas mal de remise en question plus tard, je me rends bien compte que Bertha est loin d’être une amie et que par conséquent je n’ai pas à la tolérer plus longtemps chez moi!
Mais Bertha est une sacrée emmerdeuse et ne se laisse pas mettre à la porte si aisément. Je ne vous le cache pas, le fait de lui donner un nom a aidé: c’est tellement plus sympa de lui dire « ta gueule Bertha » plutôt que de s’auto-mutiler bêtement. J’ai donc suivis ce précieux conseil des plus grands esprits qui se sont confrontés avant moi à cette « empêcheuse de tourner en rond » et je dois avouer que cela facilite grandement les choses. Mais malheureusement je vois bien que cela ne résout rien définitivement. Car Bertha fait partie de ces gens qui insistent. Parfois Bertha se déguise même en un gentil critique littéraire qui « veut juste aider » et qui me supplie rapidement de fermer mon ordinateur et de ne plus jamais l’ouvrir pour autre chose que mon shopping sur ASOS… Sacrée Bertha!
Donc voila, j’ai décidé d’arrêter de croire Bertha et d’écrire malgré tout, parce que c’est la mon rêve et parce que je le vaux bien! Alors Bertha, désolée de devoir être aussi brutale mais j’ai été bien trop patiente et aujourd’hui je rectifie: