Réveler ses super pouvoirs

Il y a quelques années, l’entreprise dans laquelle je travaillais nous a incité à faire un Test de personnalité, et même si à l’époque les résultats n’ont pas été utilisé de manière convaincante, j’ai trouvé la démarche très intéressante à titre personnel. J’avais un peu creusé la question avant de me faire rattraper par les urgences du moment, car lorsque l’on travaille en Entreprise, la tête dans le guidon, on prend rarement le temps de se poser des questions sur COMMENT on fonctionne. Mais aujourd’hui que je travaille seule de chez moi, et que par conséquent je ne peux compter que sur moi-même, la question du COMMENT prend tout son sens.

L’enjeu n’est pas juste d’apprendre à s’organiser, mais plutôt comment tirer partie de toutes ses facultés. Et à ce petit jeu, j’ai pris conscience que je n’étais pas, si au clair que cela, sur mes propres compétences. J’ai repensé aux recherches que j’avais fait sur les Test de Personnalité, et je me suis replongée avec plaisir dans les résultats que j’avais trouvé à l’un d’eux, inspiré de l’approche MBTI, et qui m’avait permis de bien remettre en perspectives mes modes de fonctionnement (je vous partage le lien à la fin de cet article).

J’ai beaucoup ris en me rappelant que j’avais hésité, à l’époque, pour savoir si j’étais une personne introvertie ou extravertie. Après les 8 semaines de confinement dont je vous ai parlé ici, la question ne se pose plus ! J’ai, par exemple, appris que mon processus de décision était principalement alimenté par l’intuition. Dans le passé, cette information manquante m’a joué des tours, car le principe de l’intuition, c’est qu’il est difficile d’en donner une explication rationnelle, et j’avais donc souvent du mal à trouver des arguments pour justifier des recommendations pourtant pertinentes. En tant qu’indépendante, j’ai le sentiment d’être moins confrontée à ce problème, dans la mesure où je n’ai personne à convaincre du bien-fondé de mes idées. Je peux mettre à profit cette compétence sans limite, et je m’autorise à creuser les idées qui me viennent instinctivement, pour alimenter mon processus créatif.

Mais les tests de personnalité ont leur limite. Il ne s’agit en aucun cas de s’enfermer dans une case, ou de se cacher derrière tel ou tel profil pour justifier les difficultés que l’on rencontre. L’idée est plutôt de comprendre quels pourraient être nos fonctionnements pour savoir comme en tirer le meilleur. Le fait d’être intuitive n’est devenu un atout que lorsque j’ai pris conscience que cela n’était pas le mode de fonctionnement par défaut des personnes qui m’entouraient, et que je devais donc m’adapter pour faire passer mes idées. Avant ça, c’était une galère sans nom !

Qui n’a jamais rêvé d’avoir un « Mode d’emploi » personnel qui nous indiquerait clairement « comment » on fonctionne. Avoir une meilleure conscience de soi-même, est à mon sens le seul moyen de tirer le meilleur de ce potentiel unique, dont nous avons tous hérité à la naissance. Cette connaissance est à notre portée, c’est juste à chacun d’entre nous de la rassembler. Cette prise de conscience se travaille au quotidien par l’observation. Dans nos rapports avec les autres. Dans notre façon de travailler, seul ou en groupe, de nous organiser. C’est un peu comme une enquête que l’on ferait sur soi-même, ouvrant des perspectives inédites, de nouvelles pistes. Une opportunité unique pour révéler nos super pouvoirs !

Si cela vous intéresse, vous pouvez répondre au questionnaire en ligne, le test est gratuit : https://www.16personalities.com/fr

Le mot du WE : SOIN

Cela fait un mois tout rond que nous sommes sortis de confinement et je me suis enfin décidée à passer par la case « épilation » pour retrouver les contours de mon corps, derrière ma toison de yeti. Autant dire que c’était donc la première fois, depuis des mois, que je m’occupais de mon corps, autrement qu’en faisant du sport. Et heureusement pour moi, je suis tombée sur une jeune femme bienveillante, mais sans complaisance, qui a su par des mots simples et beaucoup de douceur, attirer mon attention sur un constat alarmant : je ne prends PAS soin de mon corps.
Voyez par vous-même :
Elle : Ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas épilée ?
Moi : euh ben 3 mois… Ça se voit, je crois, ahah (rire naturel)
5 min plus tard:
Elle : Vous faites des gommages de temps en temps ?
Moi : euh… non, j’avoue que j’ai tout ce qu’il faut pour le faire, mais je n’y pense pas.
Elle : Et vous vous hydratez?
Moi : Oui… après les gommages.
Elle : ah oui, d’accord.
Je me suis entendu répondre et j’étais dépitée. Quand est-ce que j’ai arrêté de faire attention à mon corps ? Pourquoi ? La réponse, je la connais. Je me suis laissée dépasser par mes projets, comme si un geste de douceur envers moi-même était superflu. Une prise de conscience qui tombe à pic pour le WE qui s’annonce. Du coup, je vous partage mon programme, au cas où, vous aussi, vous soyez dans le cas où vous traitiez votre corps comme la « cinquième roue du carrosse ». Remotivée à bloc, j’ai fait de petites recherches, et voilà ce que j’ai trouvé comme sources d’inspiration.

L’AUTO-MASSAGE AYURVÉDIQUE : ABHYANGA
Je me suis rappelé que l’une de mes amies avait un temps pratiqué un auto-massage provenant d’une routine Ayurvédique, et qu’elle ne tarissait pas d’éloge à ce propos. Le seul inconvénient qu’elle y avait trouvé, c’était le temps passé au quotidien. Mais ne nous gâchons pas le plaisir de la découverte pour si peu. Personne ne me demande de faire de l’auto-massage tous les matins. Je veux juste, régulièrement, reprendre contact avec mon corps et en prendre soin, et cette pratique me semble parfaite pour cela. J’ai donc surfer mon moteur de recherche préféré, aka YouTube et, dans les vidéos en français, j’ai trouvé que Natalia ci-dessous, avait crée la vidéo simple et efficace, dont j’avais besoin pour me lancer.

AU BONHEUR DES BOUCLES
Depuis quelques années, j’ai découvert que lorsque je laissais mes cheveux sécher à l’air libre, j’avais de jolies boucles naturelles. Une surprise pour moi, qui ait eu les cheveux très longs et raides (je pensais) pendant longtemps. En les coupant plus court, un nouveau monde s’est ouvert à moi, mais un monde auquel j’avoue ne pas connaître grand-chose. C’est là que Ninaturelle intervient. J’ai découvert son compte Instagram il y a peu, et je suis devenue fan instantanément. Étonnamment, en ce moment, mes boucles ne sont pas au top, et je ne me demande plus pourquoi. Je leur prévois donc, aussi, un petit traitement de faveur spécial WE. Je vous partage sa vidéo IGTV pour « rafraîchir » ses boucles que je trouve particulièrement bluffante de simplicité :

Bon, ben voilà mon programme. Et vous ? Qu’allez-vous faire ce WE pour prendre soin de vous ?

Soirées pourries et matins radieux

Quand j’étais salariée, j’entendais souvent parlé de la « sécurité de l’emploi » et pendant longtemps, cette menace, déguisée en amie, m’a gardé captive du milieu de l’entreprise. Mais même si intellectuellement, je comprenais et profitais de cette sécurité, n’ayant jamais rien connu d’autre que le salariat, la perception de sa valeur restait abstraite. Et à partir du moment ou les sirènes de l’entrepreneuriat ont commencé à chantonner doucement à mes oreilles, elle n’a plus représenté un véritable obstacle au grand saut dans l’inconnu.

«  C’est souvent la perte des choses qui en enseigne la valeur. »

Arthur Schopenhauer

Vous le savez, je suis à mon compte depuis maintenant un an, et je peux aujourd’hui vous en parler plus « concrètement » car le fantôme de cette sécurité perdue, a pris l’habitude de me rendre une petite visite, le soir, lorsque je suis tranquillement dans mon lit, aux portes du sommeil.

Est-ce que j’avance dans la bonne direction ? Est-ce que je vais quelque part ? Est-ce que je suis sure de là où je veux aller ? Est-ce que je devrais écouter les conseils de telle personne ? Est-ce que j’ai raison de suivre mon intuition ?

La nuit est devenu le royaume de l’incertitude et des doutes. Toutes ces questions, sont celles que se posent la plupart des entrepreneurs de la Terre. Certainement celles que se posait le PDG de la boite dans laquelle je travaillais. À l’époque, je ne me rendais pas compte que mon contrat de travail avait reparti les taches entre nous : en gros, lui se faisait les cheveux blancs pour prendre des décisions, et moi, j’exécutais le fruit de ses angoisses. Une répartition plutôt à mon avantage, maintenant que j’y réfléchis à tête reposée, car ce sont ces questions qui me tiennent éveillée jusque tard dans la nuit. Et c’est avec une certaine nostalgie, que je me souviens de mes soirées, en tant que salariée, où je rentrais chez moi, fourbue de ma journée, avec comme seule préoccupation, celle de me « changer les idées ». Je me couchais, et je m’endormais confiante, parfois un peu blasée, et je ne me posais même pas la question de mon avenir, car j’avais le sentiment qu’il était déjà tracé. Ces soirées sans histoire n’avaient rien d’extraordinaire, mais dans les affres de certaines nuits blanches, il m’est sincèrement arrivé de les regretter. Mais tel un bon petit marin, perdu par le chant des sirènes, je brave la tempête. J’apprends à maintenir mon bateau à flots, grace à des litres de fleurs de Bach, des heures de méditation, de yoga, et surtout grâce à la foi, que tout cela n’est qu’un moment de panique, et que tout ira mieux, demain.

Et effectivement, le lendemain, la météo a changé et je suis réveillée par un soleil radieux. J’ouvre les yeux sur le pont de mon bateau avec une seule idée en tête : celle de me remettre à la barre et de voguer vers mes rêves. Car aux soirs de désespoirs de ma nouvelle vie d’entrepreneur, succèdent des matins qui chantent. Je ne me réveille plus avec cette envie de meurtre, dirigée contre tout objet strident, ou toute personne vivante, qui aurait la cruauté de vouloir me faire sortir de mon lit. À la lumière du matin, mes doutes se sont mués en espoir, en opportunités, en enthousiasme. Je sors de mon lit d’un pas léger. Je ne sais pas ce que cette journée va m’apporter, mais c’est justement ce qui la rend excitante. Il n’y a plus de TO DO list, faite par quelqu’un d’autre, en même temps, il n’y a plus d’excuse pour ne pas déployer mon plein potentiel. La journée qui s’annonce ne dépend plus que de moi et tout à coup, toutes ces incertitudes constituent la plus dynamisante des drogues ! Un tel revirement, avouez que c’est surprenant. Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Suis-je en train de développer des troubles du comportement ? Non, je deviens juste entrepreneur. Je découvre la vie, avec ses hauts (très hauts !), et ses bas (très bas!) et je ne me suis jamais sentie aussi vivante que dans ces roulis inédits.

Est-ce que tout cela va aboutir sur un métier pérenne ? Est-ce que je vais parvenir à concrétiser mes rêves ?

Je ne le sais toujours pas. Mais je contribue, chaque jour, activement, à leur concrétisation. Et je me laisse bercer par cette sagesse populaire, ce slogan publicitaire plus éclairé et profond que bien des paraboles mystiques :

« 100% des gagnants ont tenté leur chance »

La française des jeux