Vive le BUJO!

BUJO: diminutif affectueux pour parler du désormais mythique « Bullet Journal ». L’une des constantes de ma vie perso/pro depuis plusieurs années.
Synonymes: défouloir, Organisation, Vision, To do, Listes, Notes, assistant personnel, idées, envies,…
Ma vision : minimaliste, Design épuré Noir & Blanc, objectif centré sur l’Organisation avant tout (zigouigoui possible, mais aucune obligation de créations artistiques inclues).

Mon BUJO et moi, ça fait 3 ans, la durée de l’amour. Et cet article vient confirmer notre engagement mutuel sur le long terme. Car entre lui et moi, c’est une affaire qui roule et qui rend curieux, presque jaloux, tout ceux qui sont témoins de notre connivence. Pourtant une relation comme la notre est simple à mettre en place et compte-ténu de ce que l’arrivée de ce carnet coloré a apporté dans ma vie, je ne peux que vous conseiller de vous y essayer, le plus rapidement possible !

Car mon BUJO et moi, on ne se quitte pas. Il connaît tous mes sacs par cœur. C’est un ami tout terrain. Il me suit dans les cafés trendy, comme dans les centres commerciaux surchauffés. Sur la plage l’été ou lors de rendez-vous professionnels. Il sait s’adapter à toutes les situations et se révèle utile dans les moments les plus inattendus ! Il est le témoin de toutes mes bonnes idées. Celles qui finiront en articles sur le Blog ou bien celles qui n’étaient finalement pas si éclairées. Il est ma mémoire. Il est mon assistant. Il est fidèle et disponible à tous moment. Bref, il est désormais irremplaçable dans ma vie.

Mais si je vous en parle aussi sur ce Blog, c’est que le BUJO a eu un rôle surprenant sur ma vie créative. Car malgré une intention centrée sur l’organisation, il m’a appris à lâcher prise, à déculpabiliser pour passer plus de temps sur l’écriture, notamment. Je note sans y penser. Et malgré moi, des textes se sont parfois crées. Ce n’était pas un objectif, mais le BUJO a cette qualité indispensable à la créativité: il est accueillant et bienveillant. Il n’est pas là pour juger. Juste servir de réceptacle à ce que vous écrivez. Tout ce que vous écrivez. Et ça, c’est libérateur. Alors tentez ! Qu’est ce que vous avez à y perdre ? Et je peux déjà vous dire que vous avez même beaucoup à y gagner !

Pour ceux qui débutent, je vous partage LA vidéo qui m’avait convaincu de créer un BUJO pour mon organisation personnelle, sachant que je suis assez fan de l’humour décalé de Solange te parle :

Have fun et à bientôt pour découvrir plus précisément la façon dont j’utilise mon BUJO pour l’écriture, l’inspiration et le déploiement personnel pour devenir #auteurdemavie !

Entre chien et loup

Ce n’est pas encore la nuit, mais ce n’est plus le jour. Le soleil n’est déjà plus que l’ombre de lui-même. Les réminiscences de sa gloire passée éclairent encore les rues, mais de manière morcelée. Le coin d’un balcon, la grille d’un jardin déserté. Les chats sont de sortie. Heureux de trouver refuge dans la pénombre complice de leurs jeux nocturnes. Au moment de bascule, les lampadaires prennent le relais, tels les gardiens de ce passage vers l’éternité. Ils diffusent leur lumière avec douceur, pour ne pas bousculer les roses qui sombrent dans un sommeil réparateur. Le silence se fait et les rues se vident. Le moindre bruit prend tout à coup une place folle ! Un talon qui accroche sur le rebord d’un trottoir. Le passage tonitruant d’une Harley qui se presse vers son garage avant le départ définitif du jour. Puis le silence. Le silence qui semble tellement plus dense. Il pèse sur les épaules de ceux qui s’aventurent encore dehors. Leur pas est plus rapide, ils savent qu’ils n’ont qu’une autorisation temporaire pour être là. Au même moment, d’autres créatures se réveillent et s’apprêtent pour enfin trouver leur place, dans le giron rassurant de la Nuit. Un tout petit grillon ose troubler la surface du silence et l’atmosphère de toute la ruelle s’en trouve changée. Car d’autres, encouragés par son audace, se joignent bientôt à lui. Un orchestre symphonique s’accorde dans la pénombre, en préparation du grand spectacle et l’arrivée de la Diva. Leur musique recouvre bientôt les alentours et leur cacophonie sert de couverture à toutes sortes de transactions, plus ou moins cachées. Leur chant devient assourdissant jusqu’au moment de jouer véritablement la partition. Les cris désordonnés des grillons trouvent alors leur rythme, les chats endormis le jour ouvrent grand leurs yeux nyctalopes et la Nuit déploie sa longue cape de velours sur l’immensité de la scène qui n’attendait plus qu’elle.